30 avril 2018

¡ NO PASARAN !

Trois discours, trois appels à défendre la liberté, contre la dictature, le fascisme et tous les despotismes.


Celui de la Pasionaria, alors que le coup d'État des généraux vient d'avoir lieu, est un long cri qui appelle à se soulever et à résister. Elle martèle avec virulence son mot d’ordre qui sera si souvent repris, jusqu’à aujourd’hui : ¡ No pasaran !


L’ultime discours de Salvador Allende, en direct a la radio depuis le palais de la Moneda, est empreint de dignité et d’une intense émotion. Et nous regrettons que, trop souvent dans cette collection, il soit amputé. Il écrit en direct l’Histoire et arrache une improbable victoire alors qu’il va se donner la mort dans quelques instants, puisque ce sont ses mots qui resteront. Ne jamais laisser aux autres le récit de nos luttes !
Mais laissons lui plutôt la parole :
« Ils ont la force, ils pourront nous soumettre, mais les mouvements sociaux ne se maîtrisent pas par le crime, ni par la force. L'histoire nous appartient, ce sont les peuples qui la font. »
« Ce sont mes dernières paroles et j'ai la certitude que mon sacrifice ne sera pas vain, j'ai la certitude qu'il sera pour le moins une leçon morale qui frappera la félonie, la lâcheté et la trahison. »


Victor Hugo, quant à lui, s’exprime comme toujours avec lyrisme et foi que l’exil semble encore exacerber.



¡ NO PASARAN !
Appel de Dolores Ibarruri depuis le balcon du ministère de l’Intérieur, Madrid, 19 juillet 1936
Suivi de LE PEUPLE DOIT SE DÉFENDRE
Dernier message radiodiffusé de Salvador Allende depuis Santiago (Chili), le 11 septembre 1973
Suivi de CE SANG QUI COULE, C’EST LE VOTRE
Discours de Victor Hugo sur la tombe de Jean Bousquet, le 20 avril 1853
66 pages – 3,10 euros
Éditions Points – Collection « Éléments » – Paris – Septembre 2010

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